Le cours du café brésilien chamboulé
Le cours du café brésilien se sont effondrés ces dernières semaines à leur plus bas niveau en trois-quatre ans. En cause : l’offre surabondante et une demande qui a du mal à repartir.
Plombés par une offre surabondante, en particulier au Brésil, et une demande qui a du mal à repartir dans les pays riches, les cours du café se sont enfoncés ces dernières semaines à leur plus bas niveau en trois-quatre ans. Malgré une progression continue de la consommation mondiale, les cours du café ont vertigineusement chuté depuis trois ans, ce dont souffrent les producteurs. Pour autant, le prix de nos expressos reste souvent corsé.
Après avoir tous deux perdus près de 40% depuis début 2017, les cours du robusta et de l’arabica, les variétés les plus répandues, évoluent en ce moment à des niveaux historiquement bas, principalement à cause des récoltes abondantes au Brésil, premier producteur mondial, et de la faiblesse de la monnaie de ce pays.
Le café reste essentiellement une culture d’exportation : près des trois quarts des récoltes sont vendues sur le marché international. Traditionnellement, l’Union européenne et l’Amérique du Nord sont les régions où il est le plus consommé, représentant la moitié de la demande mondiale. Ces régions concentrent ainsi l’essentiel des importations. Le café, qui se différencie en arabica et en robusta, est le produit agricole le plus échangé dans le monde.