Le marché de la vidéosurveillance a le vent en poupe
Le marché de la vidéosurveillance intelligente atteignait près de 40 milliards de dollars en 2019. Il repose sur un partenariat public-privé de grande envergure. Chaque Etat, et même chaque ville, a sa propre approche du problème. Grâce au projet des « nouvelles routes de la soie numériques », 60 à 80 pays devraient à l’avenir bénéficier des techniques de surveillance chinoise, selon le documentaire.
Israël fait figure de pionnier en matière d’intelligence artificielle, en s’y lançant il y a une vingtaine d’années. Toutes les entreprises qui y sont rattachées ont des liens avec les services du renseignement.
En Europe, la Commission européenne serait en train de réfléchir à interdire la reconnaissance faciale pendant un certain nombre d’années. La France l’interdit déjà sur la voie publique. Néanmoins, des expérimentations sont en cours à Nice (caméras à reconnaissance faciale) et à Paris (caméras comportementales) avec Thales. Des caméras à reconnaissance faciale ont aussi été installées dans certaines gares d’Allemagne et dans certaines villes du Royaume-Uni.
Aux Etats-Unis, depuis l’établissement du système de surveillance Patriot act en 2001, plus de la moitié des Américains figureraient dans une base de données de reconnaissance faciale utilisée dans les enquêtes criminelles. Par ailleurs, un logiciel intelligent pourrait être installé sur les body-caméras des policiers. Mais le système est critiqué pour son manque de fiabilité avec les peaux foncées (précision de 70%). Et San Francisco a fait le pas l’an passé d’interdire la reconnaissance faciale.
En Suisse, aucun projet de ce type n’est en cours. « La police n’a pas les moyens, ni les ressources, ni la technologie pour faire de la surveillance vidéo en live avec de la reconnaissance faciale.