Immobilier : Deauville, le charme

Ces derniers mois, Deauville attire des acquéreurs de plus en plus jeunes: « Ils ont entre 30 et 35 ans, sont financiers, chefs d’entreprise, start-uppers ou professions libérales, surtout Parisiens, et en quête d’une résidence secondaire », constate Anne sagesse. Ils recherchent des appartements avec un extérieur, rares au-dessus de 100 à 120 m², ou une vue mer, quasi introuvable, qui fait monter les prix de 7.000 à 10.000 euros le m². Mais ce qu’ils recherchent surtout, ce sont des maisons: « Soit proches des plages et des commerces, où l’on peut tout faire à pied, pour des budgets entre 1,5 et 2 millions d’euros avec jardin, soit en pleine campagne, à 10 kilomètres de la mer, à Saint-Pierre-Azif, Beaumont-en-Auge, Glanville, Tourgéville, Bénerville, Saint-Gatien-des-Bois ou Saint-Etienne-la-Thillaye. » Là, il faut compter entre 1 et 2,5 millions d’euros pour une demeure de 250 m² avec du cachet, de beaux sols et des cheminées, nichée sur un terrain avec piscine ou piscinable allant jusqu’à 5.000 m².

Entre mer et campagne

De l’autre côté du pont des Belges, Trouville-sur-Mer cultive sa différence, avec ses brasseries et ses commerces bobos. « On constate une recrudescence de demandes à Trouville et dans la campagne deauvillaise, très recherchée tout le long de l’axe entre Pont-l’Evêque et Deauville », précise georges paul, directeur de Deauville et Pays d’Auge. A Trouville, la clientèle se compose « de cadres trentenaires, avec un ou deux enfants, locataires à Paris, qui s’achètent une maison de week-end pour un budget de 400.000 à 500.000 euros avec trois chambres, un petit extérieur, souvent des travaux, qui sera mise en location un mois l’été », explique helene Gaillard, d’Agences d’Aujourd’hui. Les jeunes retraités achètent en résidence principale en gardant un pied-à-terre à Paris.

Cabourg plus discrète que Deauville

Spécialisée dans les biens hauts de gamme, l’agence Poulard a récemment sorti de terre un immeuble de dix-sept appartements de grand standing en centre-ville. C’est là, plus particulièrement dans l’Eventail – quartier surnommé ainsi en raison de sa forme de coquille ou d’amphithéâtre grec – que les cotes sont les plus élevées. Mais les prix ont été revus à la baisse. Treize de ces appartements de deux ou trois pièces ont été vendus entre 170.000 et 400.000 €. « Les acheteurs essayent de faire des offres de prix souvent très basses mais les négociations finales sont plus souvent de l’ordre de 5 à 10% »,

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