Gabon : Qui est Raymond Ndong Sima?

Raymond Ndong Sima, 68 ans, avait déjà été chef du gouvernement sous Ali Bongo de 2012 à 2014 mais s’était éloigné du pouvoir qu’il accusait depuis de mauvaise gouvernance, jusqu’à se présenter aux présidentielles de 2016 et de 2023

Natif de la province du Woleu-Ntem (Nord du Gabon)

Première Ministre sous Ali Bongo Lors de son magistère à la Primature, sous le président Bongo, Raymond Ndong Sima s’était fait remarquer pour avoir facilité le règlement de la dette du Gabon, mais également pour avoir résolu, à travers des mécanismes financiers, le paiement des arriérés des soldes dues aux agents publics.

Ndong Sima est né à Oyem, dans le nord du Gabon, et a étudié en France. Il a été nommé au cabinet du ministre de la Planification et de l’Économie en 1986, où il s’est vu confier la responsabilité de l’ajustement structurel et des relations avec le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. En 1992, il est nommé directeur général de l’économie. Il est resté à ce poste tout en conservant la responsabilité de l’ajustement structurel jusqu’en 1994. Il a ensuite exercé les fonctions de directeur général de Hévégab, une entreprise de caoutchouc appartenant à l’État, de 1994 à 1998.

Ndong Sima est nommé au gouvernement en tant que ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement rural le 17 octobre 2009.

Lors des élections législatives de décembre 2011, au cours desquelles le Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir remporte une écrasante majorité de sièges, Ndong Sima est élu à l’Assemblée nationale en tant que candidat à Kyé, dans la province de Woleu-Ntem.Raymond Ndong Sima quitte la coalition de l’opposition et est nommé Premier ministre de la Transition par le chef de l’État le 7 septembre 2023

Situation économique du Gabon

« La dette publique reste soutenable mais à un niveau élevé de risques, au regard, notamment, de l’accumulation de nouveaux arriérés. » FMI

 Après avoir atteint 77,4% du PIB en 2020, compte tenu de la chute de l’activité, la dette publique retrouverait son niveau pré-crise dès 2021 à 74,7% avant de décliner progressivement à 56,7% d’ici 2026, grâce à l’assainissement budgétaire et à la reprise économique. Pour l’heure, les services du FMI considèrent que la dette publique reste soutenable mais à un niveau élevé de risques, au regard, notamment, de l’accumulation de nouveaux arriérés. L‘inclusion de nouveaux stocks d’arriérés intérieurs (organismes sociaux, période 2018/2019) a en effet renforcé la pression sur la capacité de remboursement du pays.

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