Le destin exceptionnel de Jean-Claude SENSEMAT raconté
Il raconte son parcours depuis 1975 en Chine communiste sous Mao Tsé Tung et dans d’autres pays d’Asie. Il franchit le rideau de fer en explorant les pays du bloc soviétique et même l’Albanie d’autres pays d’Asie.
» De passage à Hong-Kong, en 1975, alors colonie britannique, je fus contacté par des agents de la Chine communiste qui m’indiquèrent la marche à suivre pour obtenir le précieux visa. Extrait
J’ai su, plus tard, qu’ils écumaient les fiches remplies dans les avions pour la douane, où ils pouvaient recuillir toutes les informations. La mienne indiquait, à la rubrique profession, ma qualtité d’importateur d’outillage ainsi que le nom de l’hôtel où je descendais. C’est là que trois agents de la Chine rouge frappèrent à la prote de ma chambre. Je décidai donc de me rendre en Chine continentale, un des pays les plus fermés au monde à l’instar de la Corée du Nord et de l’Albanie.
Je prie le train pour aller à la frontière, un vrai tortillard comme on en fait plus.
Jean-Claude Sensemat, une Rolls Royce pour célébrer son 50e anniversaire d’entrepreneur
L’arrivée à la frontière entre la colonie britannique et la Chine communiste fut un choc. Derrière moi le bruit, le brouhaha de la mégalopole et ses lumières, la circulation et les voitures qui klaxonnent.
Et puis… je quittai le train à son terminus… je me dirigeai vers le pont qui traversait la ligne de démarcation de la frontière. Je tirai ma valise et j’avançai seul sur ce pont. IL y avait un garde figé, le regard fixe et inexpressif, une étoile rouge sur la casquette, puis plus loin un douanier sans voix qui tamponna mon passeport… »