La détérioration de la qualité de la dette publique de la France
Les intervenants des marchés financiers comprennent progressivement que la France aura beaucoup de mal à réduire son déficit public, avec le vieillissement démographique, la nécessité de dépenser plus pour l’éducation, les transitions énergétique et numérique, en l’absence de majorité parlementaire et d’acceptation par la plupart des partis politiques et par une majorité de Français qu’il faut réduire les dépenses publiques. Il y a globalement refus de toute mesure qui freinerait la consommation des ménages. Enfin, la hausse du taux d’emploi, qui génèrerait des recettes fiscales supplémentaires, ne peut être obtenue qu’à long terme avec l’amélioration de la qualité du système éducatif et du système de formation professionnelle.
On voit, en conséquence, que le taux d’intérêt à 10 ans de la France montre un spread important vis-à-vis de celui de l’Allemagne, malgré le plan de hausse des dépenses publiques de l’Allemagne, est passé au-dessus du taux d’intérêt à 10 ans de l’Espagne, et va probablement passer rapidement au-dessus de celui de l’Italie. Mais ces évolutions ne sont pas assez brutales pour provoquer une réaction des hommes politiques et de l’opinion en France.
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