Immobilier : oser les murs de boutique
A la recherche de rendement, de revenus complémentaires et de diversifications ? Acheter des locaux commerciaux permet d’allier ces trois objectifs. Nos recommandations.
A l’heure où la plupart des placements traditionnels (livret A, assurance-vie en fond euros) ne rapportent même plus assez pour couvrir l’inflation, l’intérêt pour l’immobilier s’accroît. Surtout lorsque la pierre se combine à un effet de levier maximal procuré par des taux de crédit au plancher : 1,17 % hors assurances et toutes durées d’emprunt confondues en août, selon l’Observatoire Crédit logement/CSA. Mais quel immobilier ? Le premier réflexe est de se tourner vers le résidentiel : acheter un petit appartement et le mettre en location. Classique. Mais les investisseurs pointent alors le risque d’impayés et les contraintes de gestion. Deuxième option : miser sur la location meublée touristique de courte durée. Nouveau bémol : dans les grandes villes (Paris, Lyon, Bordeaux…), la réglementation est devenue drastique.
Que faire, alors ?
Les investisseurs avertis se tournent de plus en plus vers les murs de boutique, qui présentent de nombreux avantages par rapport à la location traditionnelle. Voilà bien un placement qui passe sous le radar : l’achat de locaux commerciaux reste un marché de niche, avec moins de 50 000 ventes par an selon les professionnels.
Choix du commerce
Privilégiez les rues piétonnes ou les surfaces nichées au sein des centres commerciaux. C’est d’abord l’emplacement qui compte. Cibler une rue animée, piétonne de préférence, est un gage de rentabilité, car le loyer sera élevé et le taux de vacance faible. Les surfaces dans un centre commercial sont aussi un bon choix. A condition de toujours miser sur un type de magasin porteur : à l’inverse de l’habillement ou de la chaussure, en perte de vitesse, les commerces de bouche (boulangerie, produits bio…) ou les salles de loisirs (fitness, jeux…) ne désemplissent pas.