Sofinscope : avec 426 € de reste à charge par an, les Français sont plus attentifs à leur santé et maitrisent mieux le budget qu’ils y consacrent
- Le budget santé des Français est au plus bas depuis 2012, avec 426 € de reste à charge par an
- 80 % des interviewés font attention à leur état de santé pour éviter des dépenses de santé imprévues
- Grâce leur bonne gestion de leur santé et de leurs finances, les Français sont moins contraints de reporter ou renoncer à leurs soins de santé : ils sont seulement 27 % à le faire par exemple pour l’achat de lunettes, de lentilles ou de prothèses dentaires ou auditives (-10 points depuis 2022)
- 52 % des Français craignent quand même de ne pas pouvoir face à une dépense de santé imprévue
- Les facilités de paiement sont le deuxième moyen qu’ils utilisent pour financer leurs dépenses de santé (31 %), derrière l’épargne personnelle (34 %).
Les Français n’ont jamais aussi « peu » dépensé pour leur santé
Le budget santé des Français atteint son plus bas niveau depuis 2012. Il s’élève aujourd’hui à 426€ par an, soit -12 % par rapport à 2022 et -25 % depuis 2012. Les évolutions constatées sur les années précédentes s’expliquaient par le contexte sanitaire. En effet, en 2020, le budget santé a baissé considérablement du fait des confinements qui ont réduit les possibilités de consultation, mais ont aussi limité la propagation des autres virus. En 2022, le budget santé est reparti à la hausse : confrontation aux virus après deux ans sous masque, fin des restrictions sanitaires, réalisation des soins qui ont été reportés etc.
Les Français ont réduit leur budget santé en :
- évitant les mauvaises surprises : 60 % des sondés vérifient les tarifs pratiqués avant de prendre rendez-vous avec un professionnel de santé.
- privilégiant d’autres approches moins coûteuses : plus de quatre personnes interrogées sur dix utilisent des solutions naturelles ou alternatives pour prendre soin de leur santé physique ou mentale (46 %), voire ont déjà privilégié ces solutions plutôt que des traitements médicaux coûteux (43 %).
- utilisant les dispositifs d’aide à leur disposition. Depuis le 1er janvier 2021, le 100 % Santé propose à tous les Français bénéficiant d’une complémentaire, des soins et un large choix d’équipements en audiologie, optique et dentaire, qui sont pris en charge à 100 %. Selon la Drees, sur 2020 et 2021, les remboursements des organismes complémentaires pour les biens du 100 % Santé ont augmenté de 30 %1.
- prenant soin de leur santé. 80 % des interviewés font attention à leur état de santé pour éviter des dépenses de santé imprévues.
Par cette bonne gestion de leur santé et de leurs finances, les Français sont moins contraints de reporter ou renoncer à leurs soins de santé. C’est notamment le cas pour l’achat de lunettes, de lentilles ou de prothèses dentaires ou auditives (27 % y ont déjà renoncé, -10 points depuis 2022), pour une consultation chez un spécialiste (23 %, -9 pts) ou encore une consultation chez le dentiste (22 %, -9pts). D’ailleurs le 100 % Santé est avant tout utilisé pour les soins dentaires. En 2021, 55 % des actes prothétiques dentaires ont été réalisés sans reste à charge pour le patient.
Les dépenses de santé inquiètent encore malgré tout, et les facilités de paiement sont un renfort bienvenu
Aujourd’hui, plus d’un Français sur deux redoute encore de ne pas pouvoir face à une dépense de santé imprévue (52 %). Et certains sont contraints de les sacrifier : 31 % ont déjà repoussé des soins importants pour donner la priorité à d’autres dépenses.
Les facilités de paiement sont une solution pour remédier à ces appréhensions. Les deux tiers des Français estiment qu’elles pourraient réduire le stress financier lié aux dépenses de santé importantes. Ils n’hésitent pas à y avoir recours : si les dépenses de santé sont avant tout financées par leur épargne personnelle (34 %), les facilités de paiement sont le deuxième moyen qu’ils utilisent (31 %). Ils aimeraient d’ailleurs pouvoir les utiliser davantage : six Français sur dix déclarent qu’elles pourraient être plus largement proposées, y compris pour des soins de faible coût afin de mieux répartir les dépenses (65 %) et ils voudraient même qu’elles soient proposées dès la consultation par les professionnels de santé (60 %).
« Les Français ont une approche de plus en plus globale de leur santé et un budget mieux maîtrisé. Pour autant, le montant de ces dépenses et l’incertitude face aux soins qu’ils pourraient avoir à engager font des facilités de paiement un atout précieux pour mieux les appréhender. Que ce soit via le paiement fractionné ou un crédit à durée plus longue, Sofinco ambitionne de les accompagner dans le financement de leurs dépenses de santé. » Franck ONIGA, Directeur général de Sofinco